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Mise à jour le 22 Décembre 2017

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CONFÉRENCE DE Marco CIRELLI

Du LPTHE : Laboratoire de Physique Théorique et des Hautes Énergies

 « À LA RECHERCHE DE LA MATIÈRE NOIRE »

Organisée par la SAF

Dans ses locaux, 3 rue Beethoven, Paris XVI

Le Samedi 16 Décembre 2017 à 15H00 
à l'occasion de la réunion de la Commission de Cosmologie.

 

Photos : JPM pour l'ambiance. (Les photos avec plus de résolution peuvent m'être demandées directement)

Les photos des slides sont de la présentation de l'auteur. Voir les crédits des autres photos si nécessaire

(Le conférencier a eu la gentillesse de nous donner sa présentation complète (en pdf) elle est disponible sur le site de la commission et également disponible sur ma liaison ftp au téléchargement et s’appelle:
Cirelli.MatiereNoire.SAF_Dec2017.pdf elle est dans le dossier COSMOLOGIE SAF de la saison 2017-2018).

Ceux qui n'ont pas les mots de passe doivent me contacter avant.

Pour info les actualités cosmo présentées ce jour là sont aussi disponibles sur le site de la commission.

 

 

BREF COMPTE RENDU

 

 

 

 

 

Marco Cirelli est un chercheur CNRS du LPTHE et de l’Université P et M Curie, spécialisé en physique théorique des particules et en particulier sur la matière noire.

 

Il a passé trois ans au CERN (LHC), et avant cela un post-doc à Yale et à Saclay.

 

Bref, il doit connaître son sujet !!!

 

Il est aussi natif de la belle Italie (Milan) et domine parfaitement notre langue.

 

 

 

 

 

 

 

Marco Cirelli se propose de faire le point sur les pistes de recherche actuelles concernant la matière noire.

 

Sa présentation en pdf est vraiment superbement faite et très instructive, je vous conseille de la consulter.

 

Elle est tellement claire que mon CR sera bref.

 

 

La matière noire est cette matière qui semble essentielle aux structures de l’Univers mais dont la composition n’est pas encore définie, on se demande même si son existence est réellement prouvée.

Partons à sa recherche !

 

 

Tout commence avec l’amas du boulet !

 

Voici une photo composite de plusieurs longueurs d’onde de l’amas du boulet (bullet cluster en anglais Abell 1E0657-558 son nom officiel).

 

Il a été mis au jour par Chandra (télescope spatial en X) en 1995.

Après analyse on s’aperçut que c’était un double amas en interaction, l’un traversant l’autre.

 

Gaz chaud en rose/rouge (H et He émettent enrayons X).

En bleu (la plus grande partie de la masse de l’amas) on représente la distribution de masse de ce qui serait la matière noire, vue par effet de lentille gravitationnelle faible (weak lensing) crée par cet amas

Au centre en blanc et orange : image de la galaxie en visible (optical pour les anglo-saxons).

 

Crédit : X-ray: NASA/CXC/CfA/Lensing Map: NASA/STScI; ESO WFI; Magellan/. Optical: NASA/STScI.

 

 

 

 

On remarquera que lors de l’interaction des amas, les galaxies et la matière noire se sont pénétrées et traversées sans interaction.

Par contre le gaz chaud (matière baryonique) émettant en X, a subi un choc avec la rencontre il a été freiné et est resté en arrière.

Comme le dit un communiqué de l’Observatoire de Paris si joliment : « La gigantesque collision a « décoiffé » les deux amas de leur halo de gaz provoquant une onde de choc visible dans la pointe de la petite tache rouge. Cette onde de choc a fortement comprimé et donc échauffé les gaz de l'amas au point d'atteindre 100 millions de degrés. On y distingue comme un boulet suivi de sa trainée de gaz. »

 

Illustration : schéma explicatif de l’interaction de l’amas du Boulet.

Crédit : D. Harvey et al. 2015

 

 

 

Il y a beaucoup d’autres exemples de telles collisions où la matière noire est mise en évidence.

 

 

Une vidéo explicative de cette interpénétration des amas du Boulet :

 

vidéo :

 

 

 

 

 

Le gaz chaud contenant la matière normale de l’amas est en rouge/rose et la matière noire en bleue.

Pendant la collision, le gaz chaud de chaque amas est ralenti et déformé par une résistance (un peu comme la résistance de l’air) et un nuage en forme de balle (mal traduit par boulet en français) se forme dans un des amas. Par contre la matière noire n’est pas influencée par l’impact et se sépare de la matière baryonique normale.

 

 

 

 

 

Ces différentes observations ont permis de donner une estimation de la composition en matière/énergie de l’Univers.

 

Elle est connue de tous, voir figure ci-contre.

 

 

95% de notre Univers nous est inconnu !

 

 

 

 

 

 

PREUVES D’EXISTENCE DE LA MATIÈRE NOIRE.

 

a)    Tout a commencé par les courbes de rotation galactique, c’est là que l’on retrouve notre célèbre Fritz Zwicky qui avait tout compris : les étoiles extérieures des galaxies ne tournaient pas à la bonne vitesse, elles auraient dû se disperser, mais ce n’était pas le cas, il y avait une masse invisible qui par ses effets gravitationnels les maintenaient groupées. Première indication de cette matière mystérieuse qu’on allait appeler noire. Mais l’ami Fritz n’a pas été pris au sérieux et ce phénomène a été redécouvert quelques décennies plus tard par Vera Rubin. La matière noire se trouvait être beaucoup plus abondante que la matière « normale ».

 

 



b)   Les amas de galaxies : c’est ce que l’on vient d’évoquer plus haut avec un exemple comme l’amas du Boulet et sa masse de matière noire mis en avant par effet de lentille gravitationnelle.

 

Cette partie bleue comportant l’essentiel de la masse n’émet pas de lumière, et n’interagit pas ni avec la matière visible ni avec elle-même.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

c)    Cosmologie de précision : ce sont les derniers résultats de Planck qui amènent à la composition de l’Univers avec une grande précision.

Ce rayonnement de fond cosmologique micro-ondes – CMB – présente d’infimes fluctuations de température qui correspondent à des régions de densité légèrement différente aux époques proches du BB et portent en elles le germe de toutes les structures futures, ces étoiles et galaxies que nous connaissons aujourd’hui.

 

 

Les données de Planck confirment parfaitement l’hypothèse du modèle d’Univers envisagé, cela permet aux chercheurs d’extraire de ces données les valeurs les plus précises qui soient quant à ses composantes.

 

La matière ordinaire (étoiles, galaxies, nous..) représente près de 5% de la masse/énergie totale, la matière noire constituerait de l’ordre de 23%, le reste étant occupé par une énergie mystérieuse jouant contre la gravité, que l’on appelle énergie noire et qui accélérerait l’expansion de l’Univers.

 

 

On obtient aussi des preuves d’existence en effectuant diverses simulations.

 

 

On met des particules de matière noire dans un cube de x milliards d’al de côté et on laisse agir la gravité et si le résultat à notre époque ressemble à ce que l’on voit dans le ciel, on dit que le modèle est bon !

 

 

Quelques exemples :

 

http://cosmicweb.uchicago.edu/filaments.html  avec son animation gif

 

 

 

 

 

 

On sait qu’à grande échelle, l’Univers présente une structure filamentaire que l’on voit particulièrement bien dans cette étude SDSS (Sloan Digital Sky Survey).

 

On peut s’en rendre compte avec ce petit film de la simulation Millenium (10 milliards de particules !).

 

 

Justement les l’étude SDSS nous permet de faire figurer sur la même illustration les observations et les simulations.

 

Illustration : Tranches d’Univers obtenus avec le relevé du 2dF (en bleu à gauche) et avec le SDSS (Sloan Digital Sky Survey, en bleu en haut), comparé avec le CfA (aussi en haut).

 

Le tout est comparé avec des simulations numériques en rouge, en bas et à droite

 

(D’après Springel et al 2006)

 

Ces grands relevés de galaxies permettent de prendre simultanément des spectres de centaines de galaxies (un trou, une fibre optique par galaxie !). Le relevé SDSS comprend par exemple un million de galaxies !!!

 

 

Nous sommes situés au centre de l’image.

 

 

 

 

 

 

 

 

On pourrait se dire, mais –t-on essayé des simulations SANS matière noire avec uniquement de la matière baryonique ?

 

Eh bien oui ! Et cela ne marche pas, ce que l’on obtient ne correspond pas à la réalité.

 

À gauche sans matière noire, à droite avec.

 

 

 

 

 

 

 

QUELLES SONT DONC LES PROPRIÉTÉS DE LA MATIÈRE NOIRE ?

 

D’après ce que l’on vient de voir, on peut dire que la matière noire :

·         Est constituée de particules lourdes

·         Elle n’émet pas de lumière

·         Elle est neutre

·         Elle est stable car présente depuis l’origine de l’Univers

·         Elle est plus abondante que la matière ordinaire

·         Elle n’a pas ou très peu d’interaction avec elle-même ou avec la matière ordinaire

 

 

Une particule, lourde, stable, neutre et sans interaction n’est pas facile à trouver dans la table des particules du modèle standard !

 

Il ne resterait que les neutrinos, mais ils ne sont pas assez lourds !

 

Toutes les particules du modèle standard sont éliminées !

 

Donc il nous faut trouver une nouvelle particule, inconnue à ce jour !

 

 

ESSAYONS DE VOIR CE QUE LA MATIÈRE NOIRE NE PEUT PAS ÊTRE.

 

Comme le dit notre conférencier, la matière noire ne peut pas être « un truc bizarre astrophysique » comme :

·         Du gaz chaud

·         Un baryon du modèle standard

·         Des trous noirs

·         Des naines brunes

·         Etc….

 

Il reste une possibilité évoquée par M Cirelli : les trous noirs primordiaux (PBH : Primordial Black Holes)

 

 

Ces PBH auraient été créés au début de l’Univers, ce sont des TN minuscules, quantiques.

Ces mini trous noirs proviendraient de cette époque reculée, l’idée vient en partie de S Hawking et J Carr de Cambridge.

On pense aussi qu’ils auraient un lien avec les ondes gravitationnelles. Ligo/Virgo seraint ils en train de les voir ?

Ces trous noirs correspondraient aux fluctuations quantiques présentes dans l’Univers primordial.

 

Certains pensent qu’ils pourraient être un bon candidat pour la matière noire. Hypothèse très controversée.

 

D’après Marco Cirelli, il existe une possibilité d’existence (contrainte) de ces PBH dans une fenêtre de masse représentée sur la figure ci-contre.

 

 

 

 

 

 

 

 

COMMENT DÉTECTER LA MATIÈRE NOIRE ?

 

On sait qu’elle n’interagit pas avec la matière ordinaire ni avec elle-même ; et pourtant, si elle interagissait un tout petit peu, on pourrait essayer de la détecter.

 

Plusieurs pistes :

 

DÉTECTION DIRECTE.

 

Le problème pour détecter les éventuelles particules de matière noire est comme le dit joliment Marco Cirelli, de faire taire l’’Univers !

 

Ceci afin de distinguer le signal du bruit. Pour cette raison la plupart des expériences sont enfouies sous terre, afin d’éliminer le plus possible les rayonnements parasites, de plus ils sont aussi très souvent refroidis à des températures cryogéniques.

Néanmoins la probabilité d’interaction est faible : de l’ordre de 1 évènement par kg et par an au fond d’une mine pour une expérience comme Edelweiss dans le laboratoire souterrain de Modane.

Alors que pour un être humain il est de 1010 évènements par kg et par an

 

Plusieurs expériences de détection directe ont eu lieu comme :

 

·         DAMA libra au Gran Sasso en Italie devant détecter des particules de matière noire dans le halo galactique suivant la position de la Terre de 6 mois en 6 mois (comme pour les mesures de parallaxe).

·         CoGeNT (Coherent Germanium Neutrino Technology ) dans une mine d’un parc du Minnesota, la détection se faisant à l’aide d’un cristal de Germanium ultra pur de 440g

·         CRESST (Cryogenic Rare Event Search with Superconducting Thermometers) situé aussi dans le laboratoire du Gran Sasso, il utilise un ensemble de détecteurs à très basse température.

·         Xenon-100 ce détecteur serait le plus sensible du monde, il est supposé être capable de détecter de très rares interactions entre la supposée matière noire et des atomes de Xénon par effet Tcherenkov. Aussi enfoui au Gran Sasso

·         CDMS (Cryogenic Dark Matter Search) projet de l’Université de Stanford qui se déroule dans la mine Soudan du Minnesota. Cristaux refroidis à très basse température.

·         LUX (Large Underground Xenon Experiment) detection aussi à base de Xénon liquide enfoui dans la mine de Homestake au Dakota du Sud. Effet Tcherenkov.

 

Si les résultats des 3 premières expériences sont plutôt positifs, ceux des trois dernières sont plutôt négatifs.

 

Alors, que conclure ???

 

 

 

 

 

On peut résumer nos connaissances actuelles sur ce graphique :

Contraintes sur les sections efficaces des Wimps en fonction de leur masse, par rapport aux différentes expériences de détection de matière noire en cours (courbes pleines dans les régions en ombré vert et rose) (le graphique date de 2013) et des projections pour le futur en ligne pointillée. Credit https://arxiv.org/abs/1310.8327v2

 

 

 

 

DÉTECTION INDIRECTE.

 

 

On espère que les Wimps du halo de notre Galaxie, ces particules supposées de matière noire, pourraient s’annihiler entre elles.

 

 

À cette occasion, elles pourraient donner naissance à des particules connues que l’on pourrait détecter.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Des expériences (spatiales) sont en cours pour essayer de les détecter comme :

 

·         PAMELA (Payload for Antimatter Matter Exploration and Light-nuclei Astrophysics) est un observatoire spatial chargé de détecter des excès de positrons (électrons positifs) dans l’espace. Elle a mesuré effectivement un excès de e+.

·         Fermi (anciennement GLAST : Gamma-ray Large Area Space Telescope) s’intéresse à l’astrophysique de très haute énergie. Il aurait lui aussi détecté un excès de positrons mas pas de gamma correspondant.

·         AMS-02, expérience accrochée à l’ISS, son détecteur devrait pouvoir distinguer entre p et anti-p et entre e- et e+. il semblerait qu’il y ait un léger excès d’antiparticules

·         DAMPE (Dark Matter Particle Explorer) est un projet Chinois qui a été lancé dans l’espace en 2015. Il semblerait bien aussi que les premiers résultats soient très positifs, un excès de positrons et d’électrons.

·         CALET (CALorimetric Electron Telescope) de la NASA est aussi montée sur l’ISS. Ses résultats ne sont pas probants.

 

 

Alors, là aussi, avec tous ces résultats en contradiction les uns avec les autres, pour un physicien des hautes énergies….c’est à s’arracher les cheveux !!!

 

 

 

 

 

 

 

DÉTECTION AU COLLISIONNEUR.

 

Dans un collisionneur comme le LHC, le problème est que la matière noire lorsqu’elle interagit, ne laisse pas de trace.

Il fait pour la pister s’intéresser à l’énergie manquante (transverse, c’est-à-dire perpendiculaire à la direction des jets)).

 

 

 

Or pour le moment : on ne voit rien venir !!!

 

 

 

CONCLUSIONS.

 

 

De quoi est fait notre Univers ?

 

·         Principalement énergie noire et matière noire

·         Notre Galaxie (et probablement toutes les galaxies) sont entourées d’un halo invisible de particules de matière noire

·         On essaie de les détecter par plusieurs méthodes :

o   Directe dans les grands souterrains

o   Indirecte dans l’espace

o   Au collisionneur par chocs de particules chargées

·         La matière noire est nécessaire

·         La chasse continue !!

 

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

 

Général:

 

PPPC 4 DM ID: a poor particle physicist cookbook for dark matter indirect detection par Marco Cirelli

 

La matière noire dévoilée dans les collisions d'amas de galaxies

 

Grandes Structures et Matière Noire par F Combes.

 

Le gréement des halos de matière noire : CR de la conf. de C Pichon à la SAF le 14 Mai 2011

 

les grands sondages de l'Univers : CR de la conférence de O Lefèvre du LAM à l'IAP le4 Dec 2007

 

Recherche de la matière noire par Martin White.

 

The non-gravitational interactions of dark matter in colliding galaxy clusters de David Harvey, Richard Massey et al

 

La quête d'une preuve expérimentale (2) : Détecter la matière noire

 

Détecter la matière noire : détection directe

 

Dark Matter Debates

 

 

 

 

Sur les trous noirs primordiaux :

 

Primordial Black Holes as Dark Matter: Converting Constraints from Monochromatic to Extended Mass Distributions

 

NASA Scientist Suggests Possible Link Between Primordial Black Holes and Dark Matter

 

Trous Noirs Primordiaux et Matière Noire

 

 

 

Sur les expériences souterraines :

 

The Dark Matter annual modulation results from DAMA/LIBRA

 

CoGeNT: A Search for Low-Mass Dark Matter using p-type Point Contact Germanium Detectors

 

Direct Dark Matter Search with the CRESST II Experiment

 

La matière noire : xenon1t détecteur de matière noire sur planetastronomy

 

Dark Matter Search with CDMS and SuperCDMS presentation pdf par W Rau de la collaboration CDMS

 

Dark Matter Still a Mystery: Most Sensitive Search Yet Comes Up Empty par space.com

 

Snowmass CF1 Summary: WIMP Dark Matter Direct Detection

 

Let there be light upon the dark: digging deeper for dark matter with LUX

 

Matière Noire : Nouvelles Traces de WIMPs pour l'expérience CoGeNT

 

 

Sur les expériences dans l’espace :

 

NASA's Fermi Mission Expands its Search for Dark Matter par la NASA

 

AMS 02 : Sur la piste de la matière noire

 

First finding of China's DAMPE may shed light on dark matter research

 

Excess positrons could come from dark matter after all

 

 

 

Searching for Dark Matter at the LHC

 

 

 

 

 

 

PROCHAINES RÉUNIONS DE LA COMMISSION DE COSMOLOGIE :

 

Notez dès à présent les dates des prochaines réunions : toujours à 15H au siège 3 rue Beethoven P16

Nous sommes satisfaits de la nouvelle réorganisation de la salle

Merci d’avance de votre aide.

 

 

 

AUTRES DATES IMPORTANTES :

 

Prochaine conférence mensuelle de la SAF : 

Vendredi 12 Janvier 2018 19H à TelecomParisTech    Amphi Thévenin

 

UNE VIE D’ASTRONAUTE ET DE NOUVELLES MISSIONS !

Par Claudie HAIGNERÉ  

Astronaute de l’ESA, médecin, ancienne ministre, conseillère auprès du directeur général de l'ESA

 

Résumé : Claudie Haigneré est notre seule femme astronaute, spationaute et même cosmonaute.

Elle a en effet participé à deux missions spatiales à la fois à bord de MIR (Russe, mission Cassiopée) et de l’ISS (mission Andromède).

Elle est grand officier de la Légion d’Honneur. Elle a été ministre et Présidente d’Universcience.

Maintenant, en poste au siège de l’ESA, auprès de la Direction générale, elle travaille sur de nouvelles missions.

Elle nous racontera ses diverses expériences spatiales ainsi que ce qu’elle a en préparation à l’ESA en ce moment.

 

Entrée libre mais réservation obligatoire. À partir du 16 Dec 2017

(En cas de réservation complète, il y aura une liste d’attente)

 

Journée des Commissions de la SAF: samedi 9 Juin  à l’École des Mines comme l’année dernière,

 

 

 

Marquez ces dates dans vos agendas

 

 

 

Jean Pierre Martin SAF Président de la Commission de Cosmologie

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