Compte rendu de la réunion du 16 novembre 2002

Supernovae et cosmologie

Claude Picard précise dans son exposé :

  1. Que les supernovae de type Ia peuvent être considérées comme des chandelles standard,
  2. Qu'il est possible d'estimer les paramètres cosmologiques lorsque l'on mesure les luminosités apparentes et les redshifts de ces sources,
  3. Que l'on arrive à la conclusion que la constante cosmologique n'est pas nulle, que la densité correspondante est importante par rapport à celle de la matière, et que l'univers est très vraisemblablement en expansion accélérée.

Il est à noter que d'autres résultats obtenus à partir d'autres mesures indépendantes portant sur l'observation d'autres phénomènes, comme celle du fonds diffus cosmologique, viennent conforter ce qui précède.

Le texte de l'exposé sera disponible sur notre site, et transmis sur papier aux personnes non reliées à Internet.

Références

[1] Isobel Hook (ESO) La Recherche Hors Série n° 1 Avril 1998

[2] Robert Mochkovitch (IAP) Pour la Science Dossier Vie et mœurs des Étoiles Janvier 2001

[3] A. Riess et al (High-Z) : Observationnal Evidence from Supernovae for an Accelerating Univers and a Cosmological Constante Astronomical Journal astro-ph/9805201

[4] S. Perlmutter et al (SCP) : Measurements of W and L from 42 High-Redshift Supernovae

Astrophysical Journal astro-ph/9812133

[5] P. Wondt : XIème Rencontres de Blois 1999 http://blois.in2p3.fr/Blois99/

[6] G. Blanc  : Recherche et étude de Supernovae lointaines http://1.618.free.fr/

[7] R. Pain La Recherche mai 1999

[8] C. Hogan et al  Pour la Science mars 1999

[9] BP Schmidt Mesuring global curvature and cosmic acceleration with supernovae astroph/9805200

Sites Internet

[7]Alain Bouquet (Collège de France) Introduction aux supernovae

http://cdfinfo.in2p3.fr/Culture/Supernovae/

[8]High-Z Supernovae Search Team

http://cfa-www.harvard.edu/cfa/oir/Research/supernova/home.html

[9] Supernovae Cosmology Project www.supernova.lbl.gov

[10] Liens http://supernovae.in2p3.fr/~raux/

[11] SNIFS http://www-obs.univ-lyon1.fr/~snifs/

[12] SNAP http://snap.lbl.gov

Les mystères du Crabe (B. Lempel)

Située à une distance de 6300 al, le Crabe (M1) est peut être l'un des objets les plus observés par les astronomes. Cette nébuleuse est le résidu d'une supernovae ayant explosé en juillet 1054 et que les astronomes chinois ont observé à l'époque pendant près d'un mois. Elle fut visible en plein jour. Aujourd'hui elle a une extension d'environ 10 al. Les observations ont révélé de nombreuses particularités. Dont l'une est la présence, en son cœur, d'un pulsar. Il s'agirait d'une étoile à neutrons dont la luminosité varie au rythme de 30 pulsations par secondes.

Le Jodrell Bank Observatory a relevé la courbe de variation de la luminosité, en ondes radio, du pulsar. La période de récurrence est de 33 ms, et la durée de l'impulsion lumineuse est de 3 ms environ. Il est à noter que le pulsar émet dans toutes les longueurs d'ondes, de la radio aux gammas.

Un certain nombre de clichés d'excellente qualité sont disponibles (photos du VLT et du NOAO) ainsi qu'une séquence d'images du pulsar obtenue à l'aide d'une caméra à comptage de photons.

L'analyse de ces clichés semble montrer entre autres l'existence d'un "pont lumineux" qui relie le pulsar à une étoile voisine et qui apparaît à chaque maximum d'éclat du pulsar, ce pont semblant se prolonger au-delà du pulsar. La distance séparant le pulsar de cette étoile semble également varier, avec un minimum lorsque l'éclat du pulsar est au maximum.

Ces phénomènes sont-ils réels ou des artefacts ?Le pont lumineux est présent sur divers clichés indépendants. Il pourrait donc être bien réel.

L'analyse fine des clichés et la rapidité des variations lumineuses tend à montrer que la distance entre les deux objets est finalement très réduite, de l'ordre de 2000 km seulement. Les étoiles doivent donc être de petite taille. S'agit-il de deux étoiles à neutrons ?

La fluctuation de distance (de l'ordre de 500 km) serait alors expliquée par la déformation de la magnétosphère du pulsar sous l'impact du jet issu de l'étoile compagne.

Mais comment les télescopes terrestres peuvent-ils avoir une résolution suffisante pour résoudre des dimensions aussi faibles à une distance de 6300 al, celle du Crabe ? Il pourrait se produire un effet de lentille (gravitationnelle ou optique) dans le cœur de cette nébuleuse. L'examen attentif de l'image traitée, obtenue à partir de l'image issue du VLT, montre des détails inattendus.

On trouvera bien plus de détails sur le site personnel de B. Lempel à :

http://perso.wanadoo.fr/lempel/un_os_dans_le_crabe.htm

http://perso.wanadoo.fr/lempel/refringence_dans_le_crabe.htm

et de très belles images sur les sites suivants:

http://www.obspm.fr/messier/f/m001.html

http://www.eso.org/outreach/info-events/ut1fl/astroim-nebula.html

http://www.noao.edu/image_gallery/html/im0565.html

http://www.noao.edu/image_gallery/html/im0466.html

http://www.jb.man.ac.uk/research/pulsar/

http://chandra.harvard.edu/photo/0052/index.html

http://chandra.harvard.edu/photo/2002/0052/

http://oposite.stsci.edu/pubinfo/PR/2002/24/index.html

Le Paradoxe de Langevin

Ce sujet n'a pas pu être traité la dernière fois et il nous faut le reprogrammer.

Néanmoins J. Fric a déjà mis sa présentation sur notre site Internet où l'on peut la consulter à loisir, poser des questions sur le forum,etc..

Conférence

Mardi 3 décembre 2002 à 19 h 30 à l'IAP

La physique de l'univers primordial par N. Deruelle (Directeur de Recherche au CNRS)

Prochaines réunions

Samedi 14 décembre 2002 :

Mécanique quantique (F. Perrin)

Samedi 18 janvier 2003

L'Énergie noire (J. Martin IAP)

Samedi 15 février et 15 Mars

Dates à confirmer.

Le programme sera arrêté lors de la réunion du 14 décembre

Sauf indication contraire, les réunions se tiennent à 15 heures, au siège de la SAF.

Autres sujets répertoriés à traiter ultérieurement :

Physique des particules (suite)(F. Perrin)

La théorie des cordes

La matière noire (B. Lempel)

Les trous noirs (J Fric)

Le paradoxe de Langevin (J. Fric)

Le rayonnement cosmologique à 2.7 K et l'évaluation des paramètres cosmologiques.

La formation des galaxies

Coalescence d’objets compacts

Modèle Quasi stationnaire de F. Hoyles