Titre
original: The twin paradox in compact
spaces
Par John D. Barrow (1) et Janna Levin (1)(2)
(1) DAMTP,
(2) The Blackett Laboratory, Imperial College
of Science, Technology & Medicine, South Kensington, London SW7 2BZ
http://arxiv.org/pdf/gr-qc/0101014
Traduction par J. Fric, qui
endosse toute responsabilité pour les erreurs que sa traduction auraient pu introduire. Commentaires entre [..]
Le Paradoxe des Jumeaux dans un
espace compact
Résumé
Des jumeaux, qui voyagent
à une vitesse relative constante, voient chacun le temps de l'autre se
contracter, ceci conduisant à l'apparent paradoxe que chacun croit que l'autre
vieillit moins que lui. Dans un espace fini, les jumeaux peuvent être tous deux
sur des orbites périodiques inertielles fermées qui peuvent se croiser, offrant
ainsi la possibilité de comparer leurs âges. Comme nous le montrons, il vont
bien constater les mêmes âges
respectifs, ceci montrant bien qu'il n'y a pas de paradoxe. La solution repose
sur le fait que cette topologie d'espace détermine un référentiel préférentiel.
Le paradoxe des jumeaux [ paradoxe de Langevin] s'exprime et se résout simplement dans
un espace plat infini [ espace temps de Minkowski].
Un des jumeaux reste sur Terre , alors que l' autre se
déplace à vitesse constante dans une fusée vers une planète éloignée, fait demi
tour retourne sur Terre. Chaque jumeau croit que l'autre vieillit moins vite,
du fait qu'il voit l' horloge associé à son référentiel, battre moins vite que
sienne, et le paradoxe est que chacun pense que l'autre est plus jeune au moment des retrouvailles. Le
paradoxe se résout du fait que le vaisseau spatial doit ralentir, s'arrêter sur
la planète distante, re-décoller,
accélérer jusqu'à atteindre une vitesse constante pour retourner sur
Terre. On voit bien que le voyageur dans la fusée n'est "pas tout le
temps" dans un référentiel "inertiel" et la Relativité
Restreinte ( RR), qui dans ce contexte ne s'applique
pas "globalement", n'est donc pas en contradiction avec le fait que
le voyageur est effectivement plus jeune que
son homologue resté sur Terre. Dans un espace compact le paradoxe prend
une forme plus complexe. Si le voyageur est sur une orbite périodique, il peut
rester sur un référentiel inertiel tout le temps de son voyage dans l'espace compact, sans s'arrêter ou
faire demi tour. Comme les deux jumeaux sont dans des référentiels inertiels , chacun devrait voir le temps de l'autre
contracté. Le paradoxe vient alors du fait que chacun va croire l'autre plus
jeune lorsqu'ils vont se retrouver côte à côte. Nous allons montrer comment le
" paradoxe" se résout dans un espace compact et que c'est bien le
voyageur qui est effectivement plus jeune. La résolution s'appuie sur
l'existence d'un référentiel préférentiel inhérent à cette topologie, dont une
des conséquences est l'impossibilité pour le jumeau voyageur dans la fusée de
synchroniser correctement son horloge [ 1,2 ]. D'autres
auteurs sont déjà arrivés à la même conclusion [ 1- 3
] , mais nous présentons ici la solution
la plus générale, qui ne s'appuie sur aucune topologie particulière. Nous utiliserons le langage moderne de la
topologie tel qu'il a été introduit récemment en Cosmologie [4].
[
Quelques
rappels utiles: Géométrie et Topologie
La forme globale
de l'Univers, incluant ses régions les plus éloignées de nous, est caractérisé
par sa Géométrie et sa Topologie. Le terme Géométrie, tel qu'utilisé par les
mathématiciens, décrit toutes les caractéristiques locales de l'espace ( courbure, torsion, métrique s'il y
en a une, connexions, holonomies, ..), alors que la Topologie décrit les
caractéristiques globales qui sont invariantes par des déformations continues
réversibles (homéomorphismes) , sans couper ni déchirer l'objet. La Relativité
générale est invariante par difféomorphisme
(covariance générale) mais pas par
homéomorphisme, c'est pourquoi elle ne dit rien sur la Topologie globale de
l'Univers qu'elle décrit ( degré de liberté, en
général on choisit la topologie simplement connexe, qui est la plus simple).
Pour obtenir la solution globale il faut prendre en compte des conditions
supplémentaires "topologiques", qui peuvent être connues par des
observations par exemple. Des concepts importants en topologie sont d'une
part la connexité ,
qui caractérise le nombre maximum de coupures que l'on peut faire avant de
morceler l'objet, une topologie simplement connexe signifie qu'avec une coupure
on obtient toujours 2 morceaux, cette connexité est reliée aux nombre de
"trous" dans l'objet, d'autre part la compacité qui correspond à un
" N-Volume" fini]
La Variété de la Relativité
restreinte est (RxM) où R représente la direction du
temps et M=R3 est l'espace
plat infini 3D. La métrique de l'espace-temps plat est :
ds² = gmn dxmdxn avec gmn = diag ( -1, 1, 1, 1
) (1.1) ,
et
| t |
xm
= | x |
| y |
| z |
L'espace temps est invariant
sous les transformations du groupe Poincaré [ groupe complet de la
RR] qui contient les translations , rotations et les transformations de
Lorentz liées aux vitesses relatives uniformes entre référentiels (encore
appelées propulsions ou rotations hyperboliques).
Les
isométries peuvent être représentées par
des matrices O ( 3,1). Nous considérons la Relativité
Restreinte dans une variété compacte à trois dimensions:
Mc = (R x M/Γ ). Les
éléments Φ de Γ
s'appliquent de façon discrète sur l'espace, sans points fixes, et sont un sous
ensemble du groupe complet d'isométries. On peut dire que le groupe Γ est
l'ensemble des règles ( instructions) permettant de compacifier l'espace. Toutes les topologies plates multiconnexes peuvent être générées à partir soit d'un
parallélépipède soit d'un prisme
hexagonal en identifiant les côtés opposés conformément aux règles données par
les éléments Φ de Γ. [5- 8].
[
Pour construire un hyper-tore de base, on part d'un parallélépipède et en le
déformant on vient " coller les trois couples de faces opposées deux à deux
( X sur X' comme indiqué sur la figure ,puis Y sur Y' et Z sur Z' de même, évidemment ce n'est pas
facile à se représenter dans un espace 3 D, comment on peut coller les 3 paires
de faces simultanément). Signalons que ce n'est pas la seule topologie compacte
"plate", il en existe 10 en trois dimensions]
[Commençons par
une illustration plus simple. On voit mieux la méthode de construction sur un
tore 2 D (on s'intéresse à la surface du tore) : on part d'un rectangle, on identifie
une paire de côtés opposés X et X' qu'on vient abouter et "coller" on
obtient un cylindre qu'on déforme pour venir abouter et coller l'autre paire de
côtés opposés Y et Y' du rectangle initial. Pour un hyper-tore
c'est la même chose avec une dimension de plus ].
Vision de L'observateur
Dans un espace "Torique,
l'observateur voit un nombre infini de copies de lui même de dos ( une par tour de type 1) et de chaque côté ( une par tour
de type 2,2')
Il est intéressant d'inclure
l'espace temps à (3 + 1 ) dimensions dans un espace
temps de Minkowski à (4+1) dimensions avec la coordonnée de quatrième dimension
spatiale fixée. [ cela va permettre de définir
simplement l'opérateur d'identification ].
En particulier les
coordonnées à ( 3 + 1 ) dimensions ( 1.2) sont
remplacées par les coordonnées à ( 4 +
1 ) dimensions suivantes.
| t |
| x |
xa
= | y | ( 1.3)
| z |
| q |
où q est fixé à
l'unité comme la figure 1 le montre. Les
indices grecs sont valorisés de 0 à 3 et les indices latins sont valorisés de 0
à 4
Figure 1: Inclusion d'un espace de Minkowski (3+1) dans
un espace de Minkowski (4 + 1) . Les dimensions ( t, z ) ont été supprimées si bien que la Variété est un plan infini positionné à q = 1.
Dans ce système de coordonnées , les générateurs peuvent être représentés par
des matrices 5x5. Par exemple le générateur qui opère l'identification d'un
point (t,x,y,z,q) avec le point ( t,x+Lx,y,z,q
) peut s'écrire [ 9 ]:
1 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
1 |
0 |
0 |
Lx |
Tx =
0 |
0 |
1 |
0 |
0 (1.4) |
0 |
0 |
0 |
1 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
1 |
De sorte que la
"condition de bord" peut s'exprimer par x -> Tx.x , ce qui se
généralise à:
xa -> Φab.xb (1.5)
Pour tout Φ de
Γ.
[
Cette condition
reflète la topologie compacte et traduit le côté " périodique" des
coordonnées : si on traverse ce " bord " (non matérialisé, car pas de
point fixe pour la transformation) on retombe sur le même point " de
l'espace compact" de la variété ]
A titre d'exemple l' hyper-tore
est construit à partir du parallélépipède en collant les faces opposées comme
nous l'avons indiqué précédemment.
Les éléments de Γ sont Tx de
l'équation ( 1.4)
et
1 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
1 |
0 |
0 |
0 |
Ty = 0 |
0 |
1 |
0 |
Ly |
0 |
0 |
0 |
1 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
1 |
1 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
1 |
0 |
0 |
0 |
Tz = 0 |
0 |
1 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
1 |
Lz |
0 |
0 |
0 |
0 |
1 |
Une autre topologie compacte
est obtenue à partir du même parallélépipède en effectuant une torsion d'un
demi tour sur les faces opposées "z" avant de les identifier ( et coller) . Les éléments de Γ ,
pour cet espace avec torsion sont Tx , Ty , Rz
(π). Tz avec Rz ( θ ), la matrice de rotation
( 1.6):
1 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
Cos θ |
Sin θ |
0 |
0 |
Rz (θ) =
0 |
-Sin θ |
Cos θ |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
1 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
1 |
Toutes les topologies multi
-connexes de géométrie plate, peuvent être construites à partir d'une combinaison
de ces translations et de ces rotations.
Les orbites périodiques sont
particulièrement intéressantes, car sur elles, un observateur peut rester en
situation inertielle [ trajectoires inertielles: on flotte dans l'espace ].
Une orbite périodique peut
être décrite par les holonomies Φ de Γ, qui relient le point terminal de l'orbite ( après une période)
au point de départ. Autrement dit , une orbite
périodique se caractérise par x fin
= Φ. x départ où Φ
peut être un mot composite Φ= Πni
Φki. Chaque mot a une orbite
périodique qui lui correspond. Par exemple, si nous considérons l'orbite
périodique décrite sur la figure 2 dans un hyper-tore .
Pour cette orbite
particulière, nous avons : x fin = Ty
T²x. x départ
Figure 2. L'hyper-tore
compact peut être représenté par un "parallélépipède identifié". On
peut également représenter une topologie compacte par un pavage dans l'espace
plat infini de Minkowski, par des copies identiques du parallélépipède fondamental . Dans la figure
représentée ci dessus, seul le dallage dans les directions (
x, y ) est représenté. On a représenté une orbite D particulière qui
correspond à : x fin = Ty T²x.
x départ .
[
Ceci correspond à la
vision des images multiples qu'un observateur a dans un univers de ce type. Il
se voit de dos un nombre infini de fois, une copie par tour et également de
chaque côté un nombre infini de fois, une copie par tour à droite et à gauche,
comme dans un jeu de miroirs. On voit qu'on peut donc "développer" sa
vision des choses en répétant à l'infini et dans toutes les directions de
l'espace le"parallélépipède générateur", créant un réseau virtuel de
mailles identiques. Cet espace infini, dans lequel l'espace compact est
développé s'appelle la couverture universelle. On va avoir à procéder à une
" identification" des points dans cet espace de couverture
universelle pour associer tous ceux qui correspondent aux mêmes points de
l'espace compact. ].
Supposons que l'espace soit compacifié de telle sorte que pour un observateur S,
seulement les points d'espace soient identifiés.
[ Insistons sur le fait
qu’on suppose que cela est possible, pour une classe d’observateurs donnée, (on
imagine, sans le dire qu’il s’agit de ceux au « repos » par rapport à
l’espace compact, en effet dans ce cas seulement la ligne d’univers n’est pas
périodique, alors que dans le cas d’observateurs « en mouvement » la
ligne d’univers étant périodique on devra aussi « identifier » le
temps : au bout du temps égal à la période, le phénomène se reproduit
identiquement à lui même , comme pour l’espace on considérera que c’est le même
point temporel, donc ici on compacifie l’espace temps complet, puisque on identifie les
coordonnées complètes d’espace et de temps). Ne suppose t’on pas déjà implicitement
l’existence d’un référentiel privilégié, ce qui parait d’ailleurs naturel
compte tenu des symétries particulières?]
Dans le système de
coordonnées au repos par rapport à S , toutes les
holonomies sont telles que Φ0a = 1.
[Ce point important, va être exploité en 1.10, le vecteur colonne
(t,x,y,z) va se transformer en le vecteur colonne ( t, Φxixi )
avec i = 1 à 4]
Le jumeau de S, H, navigue
dans un vaisseau spatial dans cet espace compact, toujours à vitesse constante,
sans jamais faire demi tour , accélérer ou ralentir
(Figure 3). Un système de coordonnées ' au repos par rapport à H sera tel que
x' = Λ.x avec la transformation de Lorentz Λ. En (4 + 1 ) dimensions ,
la transformation de Lorentz la plus générale s'écrit:
γ |
γβx |
γβy |
γβz |
0 |
- γβx |
1 + [(γ-1)β²x]/β² |
[( γ - 1) βxβy]/β² |
[( γ - 1) βxβz]/β² |
0 |
Λ = - γβy |
[( γ - 1) βxβy]/β² |
1 + [(γ-1)β²y]/β² |
[( γ - 1) βyβz]/β² |
0 |
-γβz |
[( γ - 1) βxβz]/β² |
[( γ - 1) βyβz]/β² |
1 + [(γ-1)β²z]/β² |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
1 |
Où les βi
sont les vitesses des propulsions dans les directions ( x, y, z, q ), β²=Σi βi ² et γ² =1/ (1-β²).
La vitesse dans la direction
"q" est supposée nulle.[ on a posé "c" =1 comme de coutume.]
Figure 3 : S reste sur
"Terre" pendant que H voyage sur l'orbite périodique de la figure 2.
S voit H parcourir une
distance D avant qu'il repasse à son niveau. Pendant cette période, pour S il s'est écoulé :
Δ t = D / β ( 1.7 )
Comme S croît que l'horloge
t' de H bat plus lentement d'un facteur:
Δt' = Δt / γ ( 1.8 )
Donc il suppose que pour H
il s'est écoulé un temps
Δt' = D / γβ (1.9 )
H serait donc plus jeune que
S au moment où leurs trajectoires se croisent.
Il n'y aura pas de paradoxe , si H constate également qu'il est plus jeune que
son jumeau. Pour H , et les points d'espace et les
points du temps ont été identifiés. Cela implique qu'il est impossible pour H
de synchroniser les horloges [ de son référentiel] [1]
H doit être sur une orbite
périodique pour rester "inertiel". Supposons que H soit une orbite
correspondant au mot composite Φ, donc la condition de bord (1.5) devient
x' = Λx ->ΛΦx.
Le défaut de synchronisme va
être donné par la composante temporelle de Λ (1
- Φ ).x,
soit explicitement en utilisant la transformation de Lorentz sus
mentionnée:
δt' = (γt - γβi
xi) - (γt - γβiΦji
xj )
= - γβi
( xi - Φji.xj) (1.10)
avec i = 1,2,3,4 et le vecteur βi
= ( βx, βy,
βz, 0 )*,
tandis que xi = ( x, y, z, q ). La distance parcourue mesurée par S est D² =ΔxaΔxa
[
C'est la définition de
la distance dans un espace quelconque ],
soit:
D² = [( xi
- Φji xj
) ( xi - Φij xj)] (
1.11 )
Et
( xi - Φ ji
xj ) = Dβi
/β ( 1.12 )
[
= Δt .βi:
distance parcourue sur la coordonnée xi , D/β = Δt]
Ce qui fait que l'horloge de
H présente un défaut de synchronisation par un facteur de :
δt' = - γβD (1.13)
[
on substitue à ( xi
- Φ ji xj ) sa valeur de (1.12) dans (1.10): δt' = - γβiβi .D /β
=- γβD ]
H voit son jumeau S
s'éloigner de lui dans la direction opposée
et revenir seulement après avoir parcouru une distance γD.
Avec le décalage additionnel
temporel de l'équation ( 1.13 ) du à la topologie
compacte, l'horloge de H doit indiquer:
Δt' = γD / β - γβD = D / ( γβ ) (
1.14 )
en parfait accord avec ( 1.9 ). Les deux jumeaux
constatent que H est plus jeune que S. [ 10 ]
Au final, remarquons que la
différence d'age entre les deux jumeaux ne dépend pas de la topologie, mais
seulement de la distance D. Pour l'orbite de la figure 2, par exemple Φ=Ty.T²x et l'équation ( 1. 11) donne D² = [(2Lx )²+ L²y].**
On peut considérer l'exemple
précédent de manière moins abstraite et plus physique. Ce que le formalisme
précédent montre, c'est qu'un seul référentiel peut être au repos par rapport aux sections spatiales compactes.
Tous les autres observateurs inertiels en mouvement relatif vivent dans des univers où à la fois l'espace
et le temps sont identifiés. Dans
l'exemple donné s'appuyant sur les
équations ( 1.7 ) - (1.14 ), le jumeau S est au repos dans un tore de géométrie
plate et H se déplace sur une orbite
périodique inertielle. Supposons que H ne sache pas que l'espace temps est
compact. Pour réaliser correctement des expériences, H doit
"baliser"son référentiel en espace et en temps. Il peut déployer une "armée"
d'observateurs qui vont par exemple synchroniser leurs horloges en échangeant des signaux lumineux. Quelque
part, sur son chemin, H va recevoir son propre message lui indiquent de
re-synchroniser son horloge de la valeur
γβD. Il va être désynchronisé dans
sa propre procédure de tentative de synchronisation. Ceci va impliquer que des
observateurs au même point d'espace temps vont avoir des horloges qui indiquent
des temps différents. H va se rendre compte que toutes les expériences
réalisées dans ce référentiel, seront entachées d'une ambiguïté de temps de la
valeur du glissement temporel.
Le paradoxe des jumeaux
montre qu'une topologie compacte génère un référentiel préférentiel, nommément
celui où la longueur le long d'un côté donné est la plus petite, point qui est
souligné en référence [ 1 ] ( voir aussi référence [ 2 ]) . Pour généraliser l'effet aux espaces courbes, Λ doit être
remplacé par le difféomorphisme approprié et la
topologie généralisée à Mc = R x Mu
/Γ, où la couverture universelle Mu est une variété courbe
simplement connexe.
Les Cosmologies multi-
connexes, battent en brèche le principe Copernicien ( pas
d'endroit privilégié dans l'Univers).
Une topologie compacte possède un endroit
préférentiel, et un temps préférentiel ce qui fait qu'une galaxie, si ce n'est
la nôtre, est au centre de l'Univers.
Seuls certains observateurs sont capables de synchroniser leurs horloges et
observent un volume minimal pour l'Univers.
Nous remercions P. Ferreira,
N.J Cornish, W. T Gowers,
A. Kent, R. Jones, G. Starkman et J. Weeks pour nos discussions. JL est reconnaissante au groupe
de physique théorique de l'Imperial College de leur hospitalité. J.L est soutenue par PPARC.
Références citées en anglais
:
Cf article original
[* Le texte
original comporte une coquille de notation, au niveau de la position des
indices ( sans conséquences en espace temps plat, mais
j'ai mis tous ces indices bas, pour être homogène)
** Le texte
original indique D² = (2L²x+ L²y), mais je pense que
c'est une coquille ].