LE MODÈLE DU BIG BANG

1-LES OBSERVATIONS

1-L’UNIVERS CHANGE AU COURS DU TEMPS

2-L’EXPANSION DE L’UNIVERS

3-LA COMPOSITION DE L’UNIVERS EN ÉLÉMENTS LÉGERS

4-L’EXISTENCE DU RAYONNEMENT COSMOLOGIQUE

Ce rayonnement est celui d’un corps noir parfait à 2.736 +- 0.01 °K. Il est uniforme et isotrope à 10-5 près.

 

Le modèle du Big Bang (chaud) rend compte de ces principales observations.

Il repose

Enfin la théorie unissant la Relativité Générale et la Physique Quantique, indispensable pour comprendre les premiers instants de l’univers, n’existe pas.

 

 

2-CHRONOLOGIE

t = 0 Peut-on parler d’une origine ?

t = 10-43 s Temps de Planck

t = 10-35 s Différenciation de l’interaction forte – Inflation

t = 10-12 s Différenciation de l’interaction faible

La Physique est connue ensuite

t = 10-6 s

Ère hadronique

t = 10-4 s

Ère leptonique

t = 1 s

Nucléosynthèse

t = 100 s

t = 300000 ans ......Découplage du rayonnement et de la matière

Formation des premières structures

t = 109 ans

 

3-LES PREMIERS INSTANTS

t = 0 : PEUT-ON PARLER D’UNE ORIGINE ?

t = 10-43 S : LE TEMPS DE PLANCK (q = 1032 °K)

Nous sommes dans la Théorie de la Grande Unification(GUT). Quarks, électrons et neutrinos peuvent se transformer les uns en les autres. Mais ceci entraîne la non stabilité des protons (par transformation d’un quark en positon). Leur durée de vie serait de l’ordre de 1029 ans en moyenne et des désintégrations devraient être observées, ce qui n’est pas le cas. Il y a problème.

 

4-DIFFÉRENCIATION DES INTERACTIONS

t = 10-35 S : DIFFÉRENCIATION DE L’INTERACTION FORTE (q = 1027 °K)

Ceci est dû, d’après Sakkarov, à la non symétrie de certaines réactions : la probabilité de la décomposition d’une particule en d’autres particules n’est pas tout à fait identique à celle de ‘’l’anti-décomposition’’ .

t = 10-35 À 10-32 S : L’INFLATION

Pendant cette période, l’univers se dilate et ses dimensions sont multipliées par un facteur très important (1050 ), par ‘’libération de l’énergie du vide’’

Cette inflation a le mérite d’expliquer

t = 10-12 S : DIFFÉRENCIATION DE L’INTERACTION FAIBLE (q = 1015 °K)

 

5-LA FIN DE L’ANTIMATIÈRE

t = 10-6 S DÉBUT DE L’ÈRE HADRONIQUE (q = 1013 °K)

t = 10-4 S FIN DE L’ÈRE HADRONIQUE – DÉBUT DE L’ÈRE LEPTONIQUE

t= 1 S FIN DE L’ÈRE LEPTONIQUE (q = 1010 °K)

Les photons n’ont plus assez d’énergie pour créer de paires électrons/positons

6- LA NUCLÉOSYNTHÈSE

t = 1 À 100 S NUCLÉOSYNTHÈSE PRIMORDIALE (q = 109 °K)

L’énergie des photons est devenue insuffisante pour rompre les noyaux légers et un certain nombre de réactions se déclenchent

 1H = 1 p 2H = D = 1p+1n 3H = T = 1p+2n 3He = 2p+1n, 4He = 2p+2n

n+p ® D + g

D+p ® 3He+ g

3He +n ® 4He

D+n ® 3H+g

3H+p ® 4He

D+D ® 4He

3He+3He ® 4He+2p

4He+3H ® 7Li+g

4He+3He ® 7Be+g

7Be+e- ® 7Li+n

7- LA RECOMBINAISON

t = 300000 ANS LE DÉCOUPLAGE DES PHOTONS (q = 3000 °K)

8-LA FORMATION DES STRUCTURES

t = 109 ANS FORMATION DES ÉTOILES ET DES GALAXIES

Les inhomogénéités engendrent des regroupements gravitationnels qui vont donner naissance aux premières structures. Mais :

L’augmentation de la densité est proportionnelle à la chute de température. Cette dernière est de l’ordre de 1000 (de 3000 °K à 3 °K) L’augmentation de densité doit donc être de l’ordre de 1000 également. Partant d’inhomogénéités de 10-5, il manque un facteur 100 !

9- CONCLUSION

Le modèle est en construction

C’est bien normal compte tenu de notre méconnaissance :

Il a le mérite de donner une vision à peu près cohérente compte tenu de nos connaissances actuelles.

 

 

Claude Picard